16/11/2012

vendredi 16/11 :
les freudiens vont adorer la fin, si.

super véto a dit : très propre, si, j'aime, c'est parfait.
mais, on garde la colerette jusqu'à mon feu vert..

j'ai eu beau lui dire qu'il arrêtait pas de pleurer et de rentrer ds tous les murs, arbres++..et qu'il l'avait déjà à moitié défoncée..dixit : non, on attend le feu vert

conclusion du jour :
 
puisque nous nous connaissons si bien, inutile de vous dire mon humeur puisque c du dave que j'ai mis ;)



25/09/2012

Mon grand-père m'avait dit que ce ne serait pas facile, égoistes comme nous sommes

En pologne quand on est orthodoxe, chaque année on plante dans un champ une croix en bois de la hauteur subjective de ses pêchers annuels. Et l'année suivante on recommence. Parce que l'on sait, chaque année, qu'on fautera ; quand on est catholique, on a forcément chez soi une représentation en bois sculptée de sa croyance, même si la représentation est interdite dans les textes.
En France, c'est la laïcité. On lutte jusqu'au fascisme pour la maintenir. La laïcité, c'est beau. Ca t'ouvre à un melting pot qui, lorsqu'aucun ne force sa croyance, est très rassurant. C'est en celà que le mot Liberté, depuis 1905, prend toute son ampleur.
Lorsque l'on va Rue des Rosiers, à Paris, on y croise la LDJ (Ligue de Défense Juive) et leurs affiches. Là, je me demande si la laïcité pourra rester dominante et maîtresse des autres maux, en France au moins.
Dans les prédictions, on nous dit que le pape de 2012 sera le dernier. Pourquoi ? Est-ce que le catholiscisme s'éteindra comme les Incas ou personne ne voudra briguer le poste ? Parce que c'est d'un poste qu'il s'agit, entouré et choyé, bien loin de l'Abbe Pierre.
L'Abbe Pierre, d'ailleurs, a fait son appel de détresse. C'est beau et touchant parce que c'est vrai. Une voix dans le silence. Vox clamantis in deserto.
Maintenant qu'il est mort, on en fait des concerts. Payants. Aurait-il été en accord avec celà ? Le vrai don de soi peut-il passer par la discression (ou pire) d'un virement unique de notre compte bancaire ?
En Afrique on tente d'imposer notre démocratie occidentale, parce que les guerisseurs et chefs croyants des tribus nous semblent être des fous, des décalés. A celà rajoutons leurs danses et nous leur amenons des micro-ondes pour soigner leur retard sur notre technologie. Ont-ils besoin d'une démocratie ? N'en ont-ils pas une déjà ou vaut-il mieux qu'ils nous ressemblent, trait pour trait, comme des boîtes de lait ? Ne vivent-ils pas mieux sans nous, dans leurs pays où nous jaugeons notre haine sans vouloir y investir le moindre centime malgré la beauté ettoufante des paysages ; ce potentiel gâché ?
Extrême, qui me hante, car je n'y trouve aucune solution raisonnable, toi qui demeurera ma plus grande peur sur l'envolée des guerres, sur ma sécurité et ma liberté, comment te faire disparaître alors que tu nais de l'ignorance ?

31/08/2012

chacun le sien

Ce que j'en ai marre des gens qui me font pleurer pour le rien, "apprends", "ressens comme moi", "essaie encore". D'ailleurs ce ne sont pas eux qui me font pleurer, c'est bien moi qui pleure sur moi, en pensant à eux.
Il y a dans mon terrain un champignon, un poulet bruyant, une statue de maillol représentative de ce bras qui s'allonge à vouloir toucher la perfection de ce que l'on se représente pour un corps ; poursuivant, un prunier tombant sous son propre poids, de l'air, de la laque figeant les nuages en pochoirs à ennui lorsque je travaille à une table et pourtant je reste avec cette odeur dans le nez, entre le goudron chaud de la route fraichement refaite et le brûlé d'un poisson oublié depuis trois heures au moins sur une plaque trop huilée.
Au moins, je sais que je ne suis pas chez moi. Est-ce que l'on sait, lorsque l'on est arrivé, que l'on est arrivé ?
Je cotoie des amis qui ne me connaissent pas du tout, qui me prêteraient des nappes vertes pomme et, comme ma soeur, des boules à neige ne m'inspirant que le figé posé là comme la tête empaillée d'un cerf au milieu d'une chambre, les yeux ouverts.
Je cotoie également des gens qui ne me connaissent pas et qui m'offrent leurs savoirs, leur simplicité de parole, petits pains briochés tout juste sortis du four et qui nous font cacher nos mains pour ne pas se brûler.
Est-ce que je suis cette personne aussi incongrue à l'oeil sans couleur s'imaginant toucher ce qu'il ne respire même pas ? sûrement. Mon grand père disait celà qu'en chaque question nous avions déjà notre propre réponse. Est-ce pour autant que la question reste inutile à poser ?
Cette confiance, en l'expérience, petite, qui nous forme, est-elle suffisante ? Bien sûr que non.
Ma première souris s'appelait anatole. Se reconnaissait-elle lorsqu'elle tournait la tête quand je l'appelais ? non, sans doute avait-elle trop de solitude à abattre pour se rappeler à ma voix si elle s'était trouvée dans un champ avec des poulets, des nuages en laque et des odeurs de charbon.
A quoi celà sert-il ? Mon père savait-il ce qu'était le mot "amour" ou était-il juste comme je le crois bien plus attaché au mot "prouver" ou "témoigner", pour l'histoire (histoire et non Histoire). Il me lirait il me frapperait tellement j'ai ridiculement raison de noter la différence.
Il est peut être là, le mot : ridicule. Eli, eli, lama sabachtani ? ou est-ce moi-même qui m'abandonne ?

05/06/2012

si, tout est dans les lunettes, assurément. t'as vu quand même, j'avais 4 ans alors si jme suis gourrée de siècle, c un petit siècle..à peine quelques lustres sans doute.. mais trop de timidité, c balot, on ne voit que ca, même moi je me planque mieux. allez arrête de rire moqueur, c'est joli.
salutations basses à ma musique d'enfance ;)

puis 2 :
si, c presque du fado des fois

04/06/2012

lou reed-i'm so free

évidemment ;)
(..mais qui donc ne me connaît pas encore à ce point pour omettre cette chanson..)

Yes I am mother Nature's son
Oui je suis le fils de la nature
And I'm the only one
Et je suis le seul
I do what I want
Je fais ce que je veux
And I want what I see
Et je veux ce que je vois
Could only happen to me
Qu'est ce qui peut m'arriver ?
I'm so free, I'm so free
Je suis si libre, je suis si libre

Oh please Saint Germaine
Oh s'il te plait Sainte Germaine
I have come this way
Je suis venu de là
Do you remember the shape I was in
Te rappelle tu de l'état dans lequel j'étais
I has horns and fins
J'avais des cornes et des nageoires
I'm so free, I'm so free
Je suis si libre, Je suis si libre

Do you remember the silver walks
Est ce que tu te rappelle des chemin d'argent
You used to shiver and I used to talk
Tu frissonnais et moi je parlais
Then we went down to Times square
Puis on descendait vers Time square
And ever since I've been
Et ou que je sois
Hanging around there
En train d'y trainer
I'm so free, I'm so free
Je suis si libre, je suis si libre

Yes I am mother Nature's son
Oui je suis le fils de la nature
And I'm the only one
Et je suis le seul
I do what I want
Je fais ce que je veux
And I want what I see
Et je veux ce que je vois
Could only happen to me
Qu'est ce qui peut m'arriver
I'm so free, I'm so free

Je suis si libre, je suis si libre
Oh - oh - oh, I'm so free, I'm so free
Oh oh oh, Je suis si libre, je suis si libre
When I feel good, I'm so free...
Quand je me sens bien, Je suis si libre
Early in the morning, I'm so free
Tot le matin, Je suis si libre
Late in the evening, I'm so free, I'm so free...
Tard le soir, je suis si libre, je suis si libre


11/04/2012

..tu le crois toi lecteur que c'est mieux écrit en vrai? moi je ne sais pas..

05/01/2012

Porter ta présence..

Porter ta présence en mes lieux lavés,
Me sentir investie de cette construction majeure suivant tes espérances qui me sont étrangères,
Voilà le point d'encrage où le jour s'arrête,
Voilà le point d'encrage où tu m'apparais.
Je ne conçois pas que tu puisses attendre de moi.
L'indépendance est une liberté utile et fortifiante et rassurante
Et me dirait de me taire lorsque je rencontre quelqu'un qui ne la connaît pas.
Il y a des fleurs de centre dans mes champs que l'on ne peut pas couper, cueillir ou même regarder.
Je te vois simple, assise à une table, telle 'la madeleine à la veilleuse', attendant de moi, de moi...
Des mots ? des gestes ? des instructions à ton souhait que tu nommes 'concret'.
L'eau coule seule en chariant ce qu'elle souhaite,
Traversant tout ce qu'il y a de solide et sans jamais arrêter son flux hormis pour y mourir en s'asséchant.
Que la parole, l'ouverture, le soin et le choix te viennent,
Car je ne te les donnerai pas. Celà m'est impossible.
On ne fait pas pousser de fraises sur un nid de frelons vide.
L'égoisme me fera sentir que ma vie aujourd'hui est emplie d'amour et de découverte,
De paysages fabuleux où les notes chantent en mélangant toute les frontières.
De là vient mon sourire, de là et d'une personne qui m'est en lien direct avec ma respiration ;
De cette force sans laquelle je m'etoufferai de solitude et de chagrin.
Il en faudra des heures qui ne serviront à rien
Pour t'excuser du fait d'avoir essayé de voir plus loin, un jour ;
Plus loin que cette table où je te sais stoïque.
Dedans tes veines, s'il n'y a que du sang, tout projet avec moi restera vain.
Je viens de pays froids et déchirés. De ces gens qui s'excusaient de vivre en tuant leurs amours.
Je ne peux vivre aujourd'hui que dans la construction personnelle et jointe à ses assimilés afin que jamais ne me revienne ce passé ; afin que celui-ci ne m'ait pas fait par certains jours m'éventrer pour rien ; de ce rien que je nommerai ici ennui ou peur ou honte.
J'en porte et en assume chaque conséquence à chaque seconde et sur chaque centimètre de mon corps.
Reste loin, car près tu tomberais dans un puits sans fond.
Tu n'es pas prête, aboutie ; ainsi, je resterai dans cet élan à crier 'non'.