13/04/2011

Mémé

Où es tu ?
Que de larmes pour ne rien dire, tout retenir pour rester positive :
Pas un mot sur toi sans sourire. Pas de tristesse. Ta volonté est difficile d’application.
Je parle de tes souvenirs, des miens,
De tes manies, de ton sourire, de ta grâce, de ton amour.
En parlant de ta vie, comme je suis maladroite..
Là, maintenant, tout de suite, viens
Reviens
Je ne suis pas d’accord, on ne m’a rien demandé à moi
Et que fais tu là bas ? je ne te vois plus, je ne t’entends plus.
Reviens
Ici sans toi tout est noir. Les couleurs que j’aperçois, et elles sont belles, je ne peux plus les transmettre aux personnes qui me les portent.
Tu saurais me dire, toi, me montrer, où est la porte.
J’espère que tu vas bien.
Moi je suis effondrée par ton absence, tout ce silence ! ce n’est pas possible, pas possible..
En voilà une phrase bête que je répète depuis tout ce temps.
Je sais qu’il ne faut rien dire mais tu me manque beaucoup trop.
Reviens
La vie n’a plus le même visage depuis toi.
Il y a des instants inutiles et celui de ton départ en est un gigantesque.
J’ai besoin de tes mots, de ton odeur, de ta vie dans la mienne.
Les souvenirs sont un recul, je te veux dans mon présent et mon avenir.
Reviens
Sans toi je ne suis plus rien, tout reste froid et lointain.
Que le temps recule et qu’il s’arrête,
Que jamais tu n’aies à me quitter.
Oui, c’est égoïste. Je n’y peux rien, tu n’es plus là.
Demain tu m’aurais dit qu’il ne fallait pas que je t’appelle si longtemps,
Que tu m’as préparé des tartes et que cela m’aidera à penser à toi, à finir le mois,
Que ta rue est vide un peu plus chaque jour, mais que toi ça va,
Que tu nous attends.
Ta mort est une blessure irréparable.
J’en veux à la terre entière.

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