Je ne pleurerai pas.
Enfin un Choix qui se dessine là sous mes peaux
Je ne pleurerai pas.
J’ai bien trop attendu.
J’ai bien tout entendu : critiques, injures, soupirs, vérités.
Vos yeux même me vomissaient leur sagesse malsaine.
Et cependant il n’y a d’erreur que pour celui qui ose.
Paroles inutiles à tout esprit qui s’affole.
Partez ! Quittez mes terres et mes pensées !
Je n’ai surtout pas besoin de vous. Partez.
Que je sorte enfin de mon égocentrisme
Que renaisse l’espoir naïf de mon enfance sans souvenirs.
Ecartez de moi tout ce qu’il existe de sage et de nécessaire,
Puisque vous ne saurez jamais définir ces mots.
Et pourtant tu me l’avais dit : je suis toujours en demande.
Toujours ce besoin incontrôlable et insatiable d’être ailleurs, d’être mieux.
Plus d’argent, plus d’amis, plus d’amour, plus d’Elle, plus de ce matériel ridicule,
Plus de temps.
Chaque seconde qui s’écoule reste une seconde perdue sous mes yeux.
Mieux gérer, organiser, étiqueter,
Afin que jamais ne me revienne ce sentiment de coupable impuissance.
Ces heures, ces années à attendre qu’il s’éloigne ou qu’il meure,
Sans jamais oser le tuer.
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